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O pays des mères en veille, Alice s’éclipse - Dans un chant d’Immort’Elle ?


Au petit matin du 4 juin 2016, réflexions, inspiration…

Chanson : « J’ai demandé à la lune »…

J'ai demandé à la lune, et le soleil ne le sait pas.

Je lui ai montré mes brûlures, et la lune s'est moquée de moi.

Et comme le ciel n'avait pas fière allure, et que je ne guérissais pas…

Je me suis dit quelle infortune, et la lune s'est moquée de moi…

Des questionnements, des réflexions basées sur mon vécu, en tout premier lieu, et aussi issues de mes lectures et observations en lien avec tout ce qui touche à l’endométriose.


Tout d’abord, doit-on parler de « maladie » ou de « pathologie » ?

« Mal à dit », un « mal à dire » ?

Ou alors pathos - « souffrance » et logos - « langage » / « logique » ?

Langage d’une souffrance. Certes.

La logique dans tout cela, où est-elle ?


Dans les mots, dans les symptômes, dans les traitements, dans les modes opératoires, dans les effets secondaires, dans les « dommages collatéraux »… Dans les Causes ?? Dans l’origine de la maladie, dans sa source, sa racine profonde !?


Pourquoi le corps réagit-il ainsi ?


Pourquoi ces migrations de morceaux de tissus propres à l’utérus, enfin à la muqueuse recouvrant celui-ci ? Pourquoi ce reflux, ce repli (stratégique ?) vers les hautes sphères de notre anatomie plutôt que (ou en plus de) l’évacuation « normale », mensuelle et menstruelle, vers l’extérieur ?


Qu’est-ce qui fait que le corps réagit ainsi ?

Quel est l’agent environnant et perturbateur ?


Perturbateurs endocriniens.

Endo-crinien. Endo-mètre. Endo-métriose.


Problèmes de foie, vésicule biliaire, pancréas, rate, intestins, poumons, diaphragme…

Fatigue et douleurs chroniques. Inflammation, prostaglandines et dérèglements en tous genres…


Des règles… Changer les règles du jeu, toujours ! Always !!

Car : « Rien – ni les règles, ni les idées reçues – ne devrait arrêter une femme » !!!


Des hormones : œstrogènes, progestérone, cortisol, insuline, sérotonine, dopamine, ocytocine…


Des glandes endocrines, au nombre de sept, comme les 7 chakras ! Et oui, voici la liste des glandes endocrines : les organes génitaux (glandes sexuelles), les reins (glandes surrénales), le pancréas, le thymus, la thyroïde (glandes parathyroïdes), l’hypophyse (ou glande pituitaire) et l’épiphyse (ou glande pinéale), qui sont en lien avec les 7 chakras : chakra racine, chakra sacré, chakra du plexus solaire, chakra du cœur, chakra de la gorge, chakra du front (ou du 3ème œil) et chakra de la couronne.


Des émonctoires, au nombre de 5 émonctoires principaux = poumons, reins, foie / vésicule biliaire, peau et intestins, + 4 émonctoires secondaires = glandes salivaires, glandes lacrymales, utérus et amygdales.


Note : à propos de drainage des émonctoires, de déchets, toxines, de maladies de colles ou de cristaux, je vous invite à lire cet article : Santé et fonctionnement de l'organisme !


L’endométriose est-elle juste une histoire de muqueuse « rebelle » ?


J’ai lu quelque part que la muqueuse respiratoire serait un prolongement de la muqueuse intestinale. Si l’on envisage le corps comme un ensemble de systèmes, ne pourrait-on pousser le raisonnement en envisageant le même type de prolongement entre la muqueuse intestinale et la muqueuse utérine ?


Le corps humain est constitué d’un ensemble de systèmes d’organes. Avis aux fans de la série « Grey’s anatomy », lisons ce qu’en dit Meredith Grey, au tout début de l’épisode n°2 de la saison 12 :


« On a onze systèmes d’organes qui doivent tous accomplir des tâches en même temps. Pour que l’on continue de fonctionner, autrement dit pour que l’on reste en vie, ces systèmes ont besoin d’une voix, d’un leader, d’un maître, et dans nos cerveaux, ce job, c’est le rôle de l’hypophyse. Elle ressent les besoins du corps avant même qu’ils n’apparaissent, elle travaille non-stop. L’hypophyse communique avec toutes les autres glandes. C’est elle qui leur dit quand produire les hormones vitales dont on a besoin pour fonctionner, elle s’assure que tout se passe pour le mieux, que tout est en ordre. C’est incontestable, c’est elle qui a le boulot le plus complexe… ».


Et le Dr Grey de conclure à la fin de l’épisode :


« Finalement, c’est assez simple. Si le cerveau fonctionne, le corps écoute. Vos jambes veulent que vous teniez debout, vos poumons veulent respirer, votre cœur veut battre, mais ils ne peuvent rien faire du tout sans le cerveau… C’est grâce au cerveau que tout fonctionne, c’est lui le patron ».


Et quand ça dysfonctionne alors, c’est aussi « grâce » au cerveau qui envoie ainsi des signaux d’alerte ??? Résultat : le corps ré-agit à une menace externe, il suit les ordres et contrordres du cerveau, lequel est peut-être débordé, déboussolé ! Allez savoir !!


Pour revenir à ces systèmes, au nombre de onze, en voici la liste :


- le système endocrinien

- le système reproducteur (génital)

- le système digestif

- le système urinaire

- le système respiratoire

- le système cardio-vasculaire

- le système immunitaire (lymphatique)

- le système nerveux (cérébral)

- le système musculaire

- le système tégumentaire (la peau !)

- le système squelettique (les os !)


*******


Nouvelles notes, au petit matin du 8 juin 2016. Six mois se sont donc écoulés depuis ce jour du 8 décembre 2015, jour où j’ai passé une IRM pour ensuite aller consulter un médecin spécialiste de l’endométriose dans un cabinet privé à Marseille… Consultation qui avait alors bien confirmé ce que je pressentais depuis plus de cinq années. Ptite précision concernant la prescription de l’IRM pelvienne que j’ai dû quasiment arracher des mains de cette gynécologue lors de ma seconde visite dans son cabinet à Ajaccio. Flashback sur ce jour de novembre 2015. Lorsque je lui ai fait part de mes craintes concernant l’éventualité d’une endométriose, elle m’a regardée, les bras croisés, en me demandant d’une voix nasillarde :


« Qu’est-ce que c’est qui vous dérange le plus, avoir mal, ou ne pas avoir d’enfant ? ».

???


Consternation. Colère. Humiliation aussi par la même occasion. Comme si je devais supplier pour être prise au sérieux, à défaut d’être écoutée. Moi qui pensais qu’en allant voir une femme, elle serait, justement, plus à l’écoute… Fausse route !


Cheminement intérieur durant ces six long mois. Parce que, bien sûr, le jour du diagnostic, ma première réaction a été le soulagement ! Je me souviens de cette appréhension la veille à l’idée que l’on pourrait ne rien voir du tout à l’IRM… Alors quand j’ai lu à plusieurs reprises ce mot, « endométriose », dans le compte-rendu de l’IRM, j’ai formulé à haute voix et plusieurs fois cette phrase : « j’avais raison, j’avais raison !! ».


Mon petit doigt me l’avait bien dit en 2010, ce jour où lors d’une conversation téléphonique j’ai entendu pour la première fois de ma vie prononcer ce nom : « endométriose ». Depuis ce jour de janvier, je l’ai entendu, je l’ai lu et je l’ai prononcé maintes et maintes fois ce mot de douze lettres. Lors de l’une de ces fois, c’était pour remettre en question l’appellation même de cette maladie que l’on dit féminine, gynécologique… C’était lors d’une discussion avec mon amie Lilou, elle-même atteinte et diagnostiquée à l’âge de treize ans, opérée 8 fois entre 18 et 46 ans, avec plusieurs récidives, y compris après avoir été ménopausée et après avoir « subi » une hystérectomie…


Pourquoi avoir donné ce nom à une maladie qui se caractérise par de l’inflammation et des douleurs chroniques. Pourquoi avoir choisi ce nom avec un suffixe en –ose et non en –ite ??


Et puis pourquoi dit-on que c’est une maladie « bénigne » ? Parce que l’on n’en meurt pas ?

O Immortelle, éclaire et ensorcelle, tout ce passé de larmes, aimer le feu au cœur du mal

En est-on aussi sûr que ça ? Alors, quitte à faire la comparaison avec le cancer, pourquoi ne pas dire plutôt « les lésions de l’endométriose ne sont pas malignes » ? Là au moins, dans l’esprit des gens il y aurait moins l’assimilation entre « bénigne » et « pas grave » ! Parce que vivre avec l’endométriose ce n’est pas « pas grave » !!!

Revenons à ce 8 juin 2016, à ces notes écrites dans mon cahier grand format débuté le 5 novembre 2015… Un an auparavant, je trouvais Lili en arrivant à la maison un soir de pluie, une petite boule de poil transie devenue aujourd’hui ma jolie Fée’Line Miss Tigris.

Idée d’équilibre. Equi’libre : en écho à ce mot « ELSYBIO », lequel traduit ma quête en termes d’Equi’Libre, de SYmBi’ose et d’Inn’Ovation !


L’équilibre acido-basique au cœur de tout… Le déséquilibre se traduit par une acidose de l’organisme. Acidose. Candidose. Endométriose… Cherchez le point commun ! Un suffixe ?


Ben oui, il suffit de mettre l’accent sur ce point ! L’acidité dans l’organisme. La question du « terrain », sain ou engorgé, intoxiqué… Les toxines, les émonctoires, les ganglions lymphatiques, les glandes endocrines… Les systèmes du corps humain dont on peut comprendre le fonctionnement en observant leurs dysfonctionnements.


C’est ce que je fais pour ma part depuis de longues années. J’observe, j’écoute les manifestations de mon être dans ses trois dimensions, mentale, physique et psychique. L’esprit, le corps et l’âme qui ne font qu’UN ! Et que font-ils lorsqu’il y a agression extérieure ? Quelles sont leurs réponses, leurs ré-actions ?


A l’écoute de ces baromètres, de ces horloges internes.

Et un ptit survol chronologique de ce vécu qui est le mien :


Naissance le 4 septembre 1974. Problèmes d’otites (suffixe en –ite = inflammation !) à répétition, traitées, encore & encore, par des antibiotiques (on nous dira, des années plus tard : « les antibiotiques, c’est pas automatique » !!). Le 12 mars 1981, ablation des amygdales (l’un des émonctoires secondaires) et des végétations. Le 2 avril 1981, pose de drains aux oreilles, à cause d’une déperdition auditive de plus de 40% aux deux oreilles… Je précise qu’à l’époque, je « consommais » pas mal de produits laitiers (lait demi-écrémé tous les matins, yaourts, fromages et autres produits fabriqués avec du lait de vache). Et oui : les produits laitiers seront nos amis pour la vie… Que nenni !!!


Eté 1988. Premières règles quelques mois auparavant. Irrégulières et douloureuses, comme le confirment ces 2 photos que j’ai retrouvées et sur lesquelles je lis la douleur sur mon visage.

J’avais 14 ans…


A 19 ans, premier amour et premières relations intimes, un vendredi 13 de l’année 1993 ! Premiers « rapports » douloureux dès la toute première fois et ils le seront tout le temps que durera cette première relation, soit une dizaine d’années… Prescription d’une pilule un peu plus tard. Prise un ou deux mois avant de l’arrêter bien vite, cause effets secondaires indésirables, mon corps a refusé de faire avec ! Et toujours des cycles irréguliers, des douleurs menstruelles, des variations d’humeur, une perception de mon corps fluctuante elle aussi. L’impression de « gonfler & dégonfler » régulièrement, de façon cyclique.


Des troubles du comportement alimentaire entre 20 et 35 ans… Périodes de dépression. Phases hyperactives. Avant de creuser la piste « anorexie-boulimie », je m’adresse à l’association France Dépression. Mais non, je me dis qu’il y a autre chose au-delà (ou en deçà !) de « ça ». Je ne sais pas encore à l’époque (nous sommes en 2005), dix ans se passeront avant que j’ai cette discussion avec une jeune femme elle-même atteinte d’endométriose…


Long cheminement entre 1988 et 2015. Entre 14 et 41 ans. Passage d’Alice de l’autre côté du miroir, en courant après ce lapin, lequel répète inlassablement :


« Je suis en r’tard, en r’tard, en r’tard »…

Retard de règles, retard de diagnostic, retard dans l’évolution de la prise en considération de cette maladie… découverte en 1860 ! Quelles sont les avancées depuis ? Où en est la recherche ? Quels traitements et autres moyens de guérison s’offrent-ils à nous ? Oh et puis, c’est vrai, on ne peut parler de « guérison » puisque cette maladie, en plus d’être méconnue et difficilement décelable, est dite incurable !


1860 – 2016 = 156 ans ! Quelles avancées en plus d’un siècle et demi ?! Où en est-on ? Toujours pas de traitement spécifique à cette maladie dont on peine à saisir les contours, l’ampleur et les causes…


Combien de femmes touchées ? Entre 2,1 et 4, 2 millions en France ?

Du simple au double, pourquoi une fourchette aussi large ?


A propos de la question des symptômes, multiples et variables d’une femme à l’autre, que penser de ces cas de figures dits « asymptomatiques » ? A- (préfixe privatif !) symptomatiques… Pas de symptômes ? Vraiment rien du tout ? Pas même des problèmes digestifs, réactions allergiques, migraines, fatigue ou autres ?


Multitude ou absence de symptômes, encore faut-il s’entendre sur la définition donnée à ce mot ! Symptômes principaux ou secondaires, occasionnels ou récurrents, ou encore dommages collatéraux ?


Symptôme fantôme (quand il n’y en a soi-disant pas) ou symptôme manque de môme ?


On focalise sur les problèmes de fécondité, de fertilité et de ptit bébé !

Ah oui, c’est vrai, alors, « Le bébé, c’est pour quand ? », hein Mélanie de « Plus belle la vie » !!!


L’endométriose se limite-t-elle à cette question-là, de savoir si l’on aura un enfant ou pas, et si oui, quand et surtout à quel prix ?? Suite à la consultation avec ce médecin vu lors de mon diagnostic, j’en suis venue à m’interroger sur les véritables enjeux qui se cachent derrière ce que l’on veut bien nous dire et ce que l’on nous incite à « choisir » !


Discours orienté « fiv et statistiques de réussite pour mettre en route l’horloge biologique », tout en sachant qu’il y a une date de péremption ! 43 ans, date butoir ! Après, fini, tant pis pour celles qui ont dépassé les bornes des limites - comme Maurice avec les mousses au chocolat !

Vous n’aurez pas la chance d’être fécondée in vitro… Mince alors ! Fichtre ! Diable, ventrebleu !! Ventre qui restera vide (bon, pas tout à fait, becoz toujours cet air qui le remplit comme un ballon de baudruche !!), matrice qui continuera de faire son œuvre, mois après mois, même si l’on se demande du coup « à quoi bon tout ça » ? Pourquoi ce mal qui s’installe mois après mois, quelques jours par mois, et puis qui s’en va ? Oui enfin, jamais tout-à-fait…


Tic-tac…

L’horloge résonne dans la pièce (maîtresse ?) de mon cerveau !

Cette pièce maîtresse, est-ce Madame Hypophyse ???

Je suis en r’tard, en r’tard, en r’tard...

Monsieur Lapin, où courez-vous ainsi ?

Vous allez bien trop vite pour moi,

J’arriverais jamais à vous rattraper si vous continuez sur cette lancée !

Tic-tac, tic-tac…

Réponse du tac au tac à la suggestion du Docteur :

- Une FIV ? Non, ce n’est pas une option que j’envisage !

- Ah oui, mais en termes de pourcentage…


Le pourcent-âge je m’en « tamponne le cocotier », si vous permettez l’expression (un peu éloignée de sa version d’origine, certes, que voulez-vous, j’m trop la noix de coco) ! Et je persiste, même après réflexion, sans pour autant avoir mis sept ans à réfléchir, pourtant j’adore ce film avec Marylin Monroe, elle-même atteinte d’endo !

Du symptôme au signe, en passant par le symbole, l’endométriOse aurait eu sa place dans ce livre de Roland Barthes à propos des « Mythologies »… Le corps signifiant ce que la société continue et s’entête à signifier… Étrange paradigme pour un syntagme bien déroutant !


A la verticale comme à l’horizontale, voire même en diagonale !, j’ai beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, du terme !, rien n’y fait, j’comprends pas ! Pourquoi cet entêtement à opérer (après prescription d’un traitement facilitant le travail, il va sans dire !), quand on entend qu’il y a, presque ?, toujours ?, récidive ? Pourquoi cet « acharnement thérapeutique » quand on connait les effets secondaires de ces traitements et des autres dangers encourus.


Pourtant, on nous incite à y re-courir à ces traitements, pour quoi, pour enrichir l’industrie médica-menteuse ??? Comme si on n’avait pas déjà assez couru après ce fichu lapin obnubilé par sa montre gousset !!


Que dire enfin de ces médecins qui continuent à dire qu’une fois la ménopause arrivée (la vraie, pas une artificielle !!) finis les problèmes ! Ce serait alors la fin des haricots ?! Haricots rouges, blancs ou verts (Forza Italia !!) ? Verts, parce que de rage, de peur et d’écœure-ment…


Le cœur ne ment jamais lui.

Et le mien m’a dit d’écouter toujours ce que lui – ou mon ptit doigt ! – me dit…



PS : je vous donne rendez-vous le mois prochain, avec d’autres pages à lire !! En attendant, prenez bien soin de vous et restez à l’écoute de votre for intérieur (« for », de « forum » !). Là réside notre force, notre énergie vitale ! Voir aussi ici : Holistic Syst’M & Detox


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