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« Du champ du signe au chant du cygne » par Anna Khronic

Premier post d'Avril ! Rubrique "Holo'Spheric * " (catégorie « Esprit * »), par Anna Khronic, l'une des 3 Mira'Belles Conceptu'Elles * ! Cet article est illustré par la vidéo « Ego * », que vous pouvez (re)découvrir en cliquant sur le titre. Ptite précision à ce propos : un clic sur chaque mot apparaissant en caractères rose clair et suivi d’un * est un lien qui vous amène vers un autre site, une autre page du site ou encore vers un document à télécharger !!



« Du champ du signe au chant du cygne »

Le champ ou le chant ? Un signe ou un cygne ?

Un cygne ou un canard ? Et pourquoi pas un pingouin aussi tiens !!


Ah oui, un pingouin, celui du bouquin : « Le principe du petit pingouin, Apprenez à lâcher prise », de Denis Doucet, aux éditions Marabout !! L’auteur explique dans ce livre que le mal être provient d’un excès d’efforts à fournir pour s'adapter aux conditions ou aux attentes de notre entourage, de notre environnement. Il définit le concept de « suradaptation », qui se fait au détriment de notre équilibre, en illustrant son propos avec l’histoire de Little Boy le pingouin, confronté à Big Mouth, le grand phoque à capuchon (un capuchon pour pouvoir le remplir de bôcou d’argent, ahhh, money, money et autres manies consuméristes !)…


Comme Little Boy, combien sommes-nous à perdre notre temps et notre énergie dans une quête obsessionnelle de la perfection ? La clé pour trouver un rythme de vie en accord avec sa nature profonde c’est d’être (et de rester !) à l'écoute de ses besoins et de ce qui compte vraiment à ses yeux…


J’veux voir… J’veux voir… La lumière… Libère-toi, elle chante Indila. « Ego ». Titre de cette chanson que vous pouvez écouter en regardant la vidéo accompagnant cet article (en un clic ICI *).


L’Ego. Qu’est-ce que c’est ? Comment peut-on s’en libérer pour aller de l’ombre vers la lumière ? L’ego, existe-t-il ou bien est-il une illusion ?

S’il existe, ce serait ce sentiment de conscience et d’unité de soi que tout un chacun a, et dont tout un chacun doit prendre soin. Parce que savoir qui l’on est, comprendre ses émotions, ses réactions permet d’apprendre à vivre, à bien vivre avec les autres.


Comprendre, étymologiquement cela signifie « s'emparer de, saisir le sens par la pensée », ou encore « se représenter, se faire une idée de ». Pour comprendre, il est nécessaire de partir à la conquête du sens, à la recherche de ses traces originelles. Pour retourner à l'origine du sens, on peut faire appel à la notion de signe linguistique, lequel est composé de deux faces : le signifiant et le signifié. Une forme correspondant à un fond. Un son associé à un sens. Signifiant à la recherche de son signifié et qui erre jusqu'à retrouver sa moitié. Comme le canard, qui pour devenir cygne, a juste un mur à franchir : celui du son…


Le « signe » est aussi un terme à concevoir d'après l'italien « segnalato », qui est signature de quelqu'un. En somme quelque chose de subjectif. Avec la subjectivité à entendre comme ce qui appartient à l'ordre du ressenti. Etre alors à l'écoute de son intériorité passe par une quête ininterrompue, qui peut devenir auscultation fébrile de ses sensations.

Cet excès d’attention porté à sa petite personne conduit au nombrilisme, à l’égoïsme, au narcissisme, et dans ce cas l’ego est une illusion, une ombre après laquelle on court, un reflet dans la contemplation duquel on se perd…


Comment éviter de se perdre, comment savoir ce qui fait vraiment sens pour soi ? Physicien, diplômé de la Columbia University de New York, spécialiste des états d'expansion de conscience, Patrick Drouot est interviewé à propos de son livre : « La révolution de la pensée intégrale » (un clic ICI * pour voir la vidéo de cette interview).


Il évoque les travaux de deux neurophysiologistes américains, John et Béatrice Lacey, qui ont découvert il y a environ 30 ans l’existence d’un réseau neuronal dans le cœur. Le cœur a donc un petit cerveau comptant presque autant de neurones que le subcortex cérébral. Ce qui veut dire que le cœur pense, mémorise, réfléchit et prend des décisions, indépendamment du cerveau.


Ce « cerveau cardiaque », tout comme le cortex cérébral, émet un signal électrique. Ce signal, appelé « Taux de variabilité cardiaque » (TVC) est enregistré sous la forme d’une courbe sinusoïdale. Lorsque cette courbe est homogène et que ses crêtes sont à peu près régulières, le cœur fonctionne « en cohérence ». Mais dans la plupart des cas, les graphiques montrent une grande irrégularité avec des amplitudes très inégales. La résultante est une courbe qui est loin d’être plane, on parle d’incohérence neuro-cardio-vasculaire. Cette incohérence est véhiculée sous forme de signaux, dirigés vers notre cerveau, qui les retransmet à toutes nos horloges biocorporelles, provoquant des effets tels qu’angoisse, stress, troubles du sommeil, maux de tête, déprimes… Le but des pratiques de cohérence cardiaque (relaxation, respirations, visualisations, écoute de sons...) est de régulariser le TVC.

(pour lire l’article dont ce passage est extrait : cliquez ICI *).

Le « taux de variabilité cardiaque » est donc une sorte de langage, comme un code en morse que le cœur envoie au cerveau. Et, oh surprise !, ce n’est pas le cerveau qui commande, mais le cœur qui envoie des signaux au système cérébral central, lequel les répercute à l’ensemble de l’organisme en avisant toutes les horloges périphériques. Quand le cœur est en cohérence, les signaux électriques qu’il génère sont cohérents. On entre alors dans un état de fluidité neuronale. On pense, on agit plus rapidement, on perçoit les choses plus rapidement. Avoir cette conscience intégrale permet ainsi d’aller vers l’authenticité. Pour favoriser la cohérence cardio-vasculaire, Patrick Drouot a créé le son « cardiosmose ». En écoutant ce son, le cœur se cale sur sa fréquence sonore, il trouve un nouvel ancrage, il sent que tout va bien et là, le message transmis au cerveau est clair, et cette clarté engendre la sérénité.


Notre cœur est donc doué d’intelligence et c’est lui qui a le dernier mot sur le cerveau. Bon d’accord. Et comme le cerveau est scindé en 2 parties, on peut se demander alors lequel des deux hémisphères cérébraux est le plus réceptif au langage du cœur. Le gauche ou bien le droit ?


Pour la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor * (auteur du livre « My Stroke of Insight » - en français : « Voyage au-delà de mon cerveau », aux éditions J.-C. Lattès) :


  • l’hémisphère droit : c’est l’instant présent, c’est ici et maintenant. Il pense en images et s’informe de manière kinesthésique à travers le mouvement de notre corps. L’information s’écoule simultanément à travers tous nos systèmes sensoriels sous forme d’énergie, puis celle-ci explose en un immense collage de ce que l’instant présent donne à voir, ce qu’il donne à sentir comme odeur, ce qu’il donne à goûter, ce qu’il donne à ressentir et à entendre. A travers la conscience de notre hémisphère droit, nous sommes des êtres d’énergie connectés les uns aux autres, telle une famille humaine. Nous sommes un TOUT ;

  • l’hémisphère gauche, c’est le passé, c’est le futur. Il pense linéairement et méthodiquement. Il est conçu pour prendre cet immense collage de l’instant présent et en extraire des informations qu’il va classifier et organiser. Il associe ensuite ces informations avec tout ce que nous avons appris dans le passé et projette dans le futur toutes nos possibilités. Il pense en langage, c’est ce bavardage mental, ce « blabla » permanent qui me connecte moi et mon monde intérieur avec mon monde extérieur. C’est cette petite voix qui me rappelle : « Je suis. Je suis ». Et c’est en entendant cette voix que je deviens un individu isolé, séparé des autres, séparé du flux d’énergie qui m’entoure.

Jill raconte ce qu’elle a ressenti lors d’une hémorragie dans l’hémisphère gauche de son cerveau. C’était, dit-elle, comme si sa conscience s’était écartée de sa perception normale de la réalité, comme si elle était dans une sorte d’espace ésotérique d’où elle se voyait vivre cette expérience. Elle a constaté une diminution de son champ de perception et surtout une perte des limites de son corps. Comme si elle était unie à toute l’énergie environnante, comme un génie libéré de sa bouteille. Déconnectée de son bavardage mental la reliant au monde extérieur, son esprit lui semblait planer librement, sans ses bagages émotionnels, sans le stress lié aux interactions avec l’extérieur. Elle n’entendait plus de blabla… La voilà qui planait dans Lala Land !!


Et elle conclut son témoignage à propos de son attaque cérébrale en disant : « Nous avons la capacité de choisir, moment après moment, qui et comment nous voulons être dans le monde. Ici et maintenant, je peux choisir de passer dans la conscience de mon hémisphère droit ou bien dans celle de l’hémisphère gauche. Etre un tout relié à l’univers ou bien être un individu isolé, séparé du flux ».


Jill Bolte Taylor pense que plus nous emploierons les circuits de la paix intérieure de l’hémisphère droit, plus nous projetterons de la paix dans le monde et plus notre planète sera empreinte de cette paix…


En guise de conclusion :

« The goal of life is to make your heartbeat

Match the beat of the universe,

To match your nature with Nature ».

(Professeur, écrivain, orateur, anthropologue et mythologue américain)


Et oui, le but de la vie est bien de veiller à faire battre son cœur au rythme de l'univers, pour que toujours notre être, notre nature soit en harmonie avec la Nature et avec ce qui nous entoure.



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