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« Argile, pistils et rooibos : et Hop, énergie à la hausse ! » par Estella Beausoleil

Deuxième post de Juin ! Rubrique « Energ'Ethic * » (catégorie « Corps * »), par Estella Beausoleil, l'une des 3 Mira'Belles Sensu'Elles * ! Cet article est illustré par la vidéo « Ça ira mieux demain * », que vous pouvez (re)découvrir en cliquant sur le titre. Ptite précision à ce propos : un clic sur chaque mot apparaissant en caractères bleus et suivi d’un * est un lien qui vous amène vers un autre site, une autre page du site ou encore vers un document à télécharger !!


« Argile, pistils et rooibos :

et Hop, énergie à la hausse ! »

Il y a quelques mois, je vous parlais déjà d’intolérances alimentaires et d’irritations intestinales (lire à ce sujet les articles : « Intolérances alimentaires… Comment faire ? » * ; « Dyspepsie ? Le peps plutôt, je choisis !! » * et « Fais du bien à ton corps » *).


Et donc voici aujourd’hui d’autres pistes que je vous propose d’explorer si vous êtes concerné par les troubles hépatiques, les problèmes de digestion, d’inflammation, de côlon irritable...


Comment apaiser nos organes malmenés, engorgés ou irrités ? Comment agir (de façon naturelle) pour guérir autant que prévenir ?


Il y a tout d’abord l’alimentation et la sélection des aliments à privilégier en tenant compte des réactions de son organisme par rapport à certaines catégories, selon moi à éviter !, comme les produits laitiers, les produits contenant du gluten… A propos de sélection des aliments, avez-vous déjà entendu parler des F.O.D.M.A.P., (acronyme signifiant : Fermentescibles, Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols) ? Il s’agit d’une approche alimentaire développée par une nutritionniste australienne, Sue Shepard (euh, pour les fans de « Grey’s Anatomy », j’crois pas qu’elle soit apparentée à Derek, le Docteur Mamour !!), afin de soulager le syndrome de l’intestin irritable.


(Pour en savoir plus sur les FODMAP, je vous invite à cliquer ICI * !).


Une fois que vous avez sélectionné ce que votre organisme digère le mieux, reste à trouver comment l’aider à (encore) mieux digérer ! Comment ? Avec de l’argile, avec des pistils de safran ou (et !?) avec du rooibos…


  • L’argile

L’argile ? Oui, d’accord. Laquelle ? La verte, la blanche, la rouge, la jaune, la grise ? En fait, ce qui donne sa couleur à l’argile c’est la concentration en acides ferriques. Pour le reste, la composition de l’argile comporte toujours majoritairement de la silice et de l’aluminium, du magnésium, du potassium et du calcium.


Si vous choisissez de l’argile blanche, sachez qu’elle ne contient pratiquement plus d’acides ferriques et que c’est une argile douce et polyvalente.

En usage interne, l’argile a un grand pouvoir d’absorption et de fixation : elle attire l’eau et les toxines à l’extérieur de l’organisme pour soulager les organes excréteurs et elle fixe les toxines et les polluants se trouvant dans le conduit digestif ainsi que dans le sang.

De plus, la richesse de l’argile en silice et en minéraux essentiels (fer, magnésium, calcium, potassium…) lui confère un grand pouvoir de re-minéralisation, ce qui a une action positive sur l’équilibre acido-basique, contribuant ainsi à stimuler et faciliter le travail des émonctoires naturels (peau, foie, reins, intestins et poumons). Sans effets secondaires, elle peut s’utiliser en continu, en respectant toutefois les doses recommandées.


L’argile apaise et adoucit les muqueuses internes de l’organisme et calme souvent les inflammations. Elle constitue un traitement facile, économique et un pansement efficace en cas de troubles digestifs.


L’utilisation en voie buccale consiste à boire de l’eau argileuse le matin à jeun. La poudre d’argile est délayée dans un verre d’eau pure que l’on laisse reposer toute une nuit. Au réveil, vous buvez seulement l’eau en laissant l’argile qui s’est déposée au fond du verre (pour ma part, j’utilise l’argile restante pour me faire un masque, pour le visage ou pour le corps !).


(Voir le dossier complet consacré à l’argile sur le site Santé O Naturel *).


  • Les pistils de safran

La mythologie * nous amène du coté de l’Olympe :


« Krokos, un ami d’Hermès, jouait à lancer le disque avec le dieu du commerce et des voleurs. Il fut frappé mortellement au front. Le sang de la blessure fut absorbé par la terre et surgit plus tard à cet endroit une fleur dont les 3 stigmates rouge sang symbolisent la résurrection et la puissance vitale ».


Ptite précision : la fleur de safran possède un pistil qui se compose de 3 stigmates (sortes de filaments de couleur rouge sombre, évasés à leur extrémité). Lors de la récolte du safran, seuls les stigmates de la fleur sont recueillis.


Côté vertus médicales *, il a été prouvé par des études cliniques que le safran est un antidépresseur naturel et qu’il serait même ( !) une alternative plausible au célèbre Prozac… Il est dit aussi que le safran stimule la digestion et soulage le foie. Il est antispasmodique, eupeptique (c’est-à-dire qu’il améliore ou facilite la digestion) et stomachique (il régule notamment les fonctions de l’estomac).


Attention toutefois, il existe des contre-indications : le safran étant considéré comme un abortif naturel, il ne faut jamais en utiliser pendant la grossesse ou l’allaitement. Et quoiqu’il en soit, il ne faut jamais dépasser la dose de 1 à 1,5 g par jour.


Le safran est bienfaisant. Je l’ai vérifié en suivant un protocole de nettoyage du foie préconisant de prendre des stigmates de safran, tous les matins à jeun, pendant 9 jours. En fait, pour faciliter la prise et en optimiser les effets, il est conseillé de placer le ou les stigmates de safran dans une belle cuillérée de miel de romarin (de bonne qualité, il va sans dire !). Et puis la cure est progressive : vous commencez par prendre un stigmate dans une cuillère de miel le premier jour, puis vous augmentez au fur et à mesure : le second jour, 2 stigmates (et toujours une seule cuillère de miel, je précise pour les gourmand(e)s !), le troisième jour, 3 stigmates… Etc. jusqu’au neuvième jour où vous placerez 9 stigmates dans votre cuillère de miel (si, si, ça rentre, j’vous assure !). Ah oui, j’allais oublier, il est dit aussi de prononcer la phrase magique lors de chaque prise : « un stigmate de safran ! » (le premier jour), « deux stigmates de safran ! » (le 2ème jour)… J’ai testé, mon foie a grandement apprécié ! Et vous, testerez-vous ?

Dernière précision concernant quelques-uns des autres usages thérapeutiques * du safran : il agirait comme stimulant de l'appétit, serait emménagogue (favoriserait et régulerait les menstruations en stimulant le flux sanguin dans l'utérus et la région pelvienne), sédatif et aphrodisiaque…


  • Le Rooibos

Le Rooibos (on prononce : « ro-i-boss » !), qu’est-ce donc ? Ptites recherches sur internet, je trouve ceci : L’île aux épices * nous dit que « le terme Rooibos provient de l’Afrikaans et signifie buisson rougeâtre. On l’appelle d’ailleurs thé rouge en Occident. Contrairement à ce qu’on pense, le rooibos est un arbuste qui ne fait pas partie de la famille des thés mais des Fabaceae comme les acacias, et qui ne pousse que dans les montagnes d’Afrique du Sud ».


Plus le rooibos est rouge, plus il est de bonne qualité. Il est très faible en tanins et ne contient pas de caféine, ce qui en fait une boisson adaptée à tous, même les enfants et les femmes enceintes. L’infusion de rooibos est riche en antioxydants, qui sont sources de nombreux bienfaits (notamment dans la prévention de maladies telles que le cancer, les maladies dégénératives comme Parkinson, Alzheimer…). Cette infusion, consommée chaude ou froide, est aujourd'hui considérée comme la boisson nationale de l'Afrique du Sud, où on le prescrit notamment pour soulager les troubles intestinaux.


Autres propriétés du rooibos * : il est également une source naturelle de sels minéraux et d’oligo-éléments (fer, potassium, cuivre, calcium, magnésium, manganèse, sodium), de vitamine C et de flavonoïdes.

Pour finir, la ptite histoire * :


En 1968, en Afrique du Sud, une jeune mère, Annique Theron, laissa accidentellement des résidus de rooibos dans le biberon de son bébé. Elle découvrit ainsi son effet calmant en constatant la disparition des vomissements et des crampes d’estomac de l’enfant… Annique Theron souhaita partager sa découverte à travers le monde et écrivit un livre sur les qualités anti-allergiques du rooibos, intitulé : « Allergies : une découverte stupéfiante ». Elle créa ensuite une gamme de produits de soin à base d'extraits de rooibos, utilisés pour traiter les peaux sèches, irritées et allergiques. En 1997, l’Organisation Mondiale de Propriété Intellectuelle (WIPO) récompensa par une médaille d’or le rooibos pour ses propriétés anti-allergiques. Et en 1998, Annique Theron reçu le titre honorable de « Révélation féminine de l’année ». (Source : BBC).

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